A propos des pleurs

Les enfants naissent avec une capacité naturelle innée à retrouver l'équilibre après des bouleversements, des frustrations, des frayeurs, de l'épuisement, une surstimulation ou même un traumatisme. Les enfants se rééquilibrent par le jeu, par le rire, par la proximité et l'affection. Et une autre façon, moins comprise, d'atteindre ce rééquilibrage est de pleurer !

Tant que quelqu'un qui les aime peut prendre soin d'eux, accepter leur émotion et leur démontrer du soutien, les enfants peuvent littéralement décharger le stress, les frustrations, les chocs et même les traumatismes de leur système nerveux en libérant des cris. Les bébés et les enfants savent instinctivement ce dont ils ont besoin et ils le recherchent. Il y a toujours un besoin communiqué par les pleurs du bébé ou de l'enfant et l'un des besoins les moins connus ou compris, mais extrêmement essentiel, EST leur besoin de libérer le stress par des pleurs dans les bras.

Je ne préconise pas de laisser un bébé pleurer tout seul. Juste pour que ce soit bien clair que ce que je préconise ici n'est pas un concept selon lequel on laisse pleurer un enfant seul pour l'entraîner à dormir, à «s'apaiser» ou à apprendre a être indépendant. Un bébé dont les cris ne sont pas accompagnés, au lieu de ressentir une libération de stress, est beaucoup plus susceptible de ressentir une accumulation de stress.

Aletha Solter définit la parentalité consciente comme une méthode pour élever des enfants confiants, compatissants, non violents et non tentés par les drogues et autres dispositifs compensatoires.

La parentalité consciente repose sur 3 grands principes :

1. Créer le plus tôt possible des liens d'attachement profonds entre les enfants et les parents

2. Appliquer la discipline sans punition

3. Prévenir et guérir les traumatismes et le stress des enfants



L'approche pédagogique d'Aletha Solter met beaucoup l'accent sur la fonction des pleurs. Selon elle, pleurer sert toujours à quelque chose. Les bébés qui ont vécu un stress précoce (lors d'un accouchement compliqué ou même pendant la grossesse) pleurent plus que les autres bébés.

Aletha Solter dit que 80% des parents violents ont déclaré que les pleurs de l'enfant étaient la cause de leur explosion. Puisque les pleurs sont le plus grand déclencheur d'abus, le psychologue veut en expliquer les tenants et les aboutissants.

Pleurer ne signifie pas que le parent est un mauvais parent et tous les pleurs ne correspondent pas à un besoin physiologique immédiat (faim, besoin de se changer, douleur quelque part...).

Selon elle, les pleurs peuvent servir de mécanisme de libération du stress. Elle est alors à considérer comme l'expression d'une émotion et il est inutile de chercher à la faire taire.

La parentalité consciente est basée sur l'écoute et le respect des émotions, car les pleurs sont un moyen d'exprimer une émotion. Aletha Solter suggère de tenir le bébé qui pleure et d'affirmer l'amour parental avec des mots comme "Je sais que c'est dur, tu peux pleurer dans mes bras". L'idée à transmettre au bébé est que les parents l'aimeront toujours, quoi qu'il fasse, quoi qu'il ressente.

COMITÉ SCIENTIFIQUE Marie-Josèphe Challamel

Professeur Pierre Escourrou

Pr Brigitte Fauroux

Professeur Patricia Franco

Docteur Sarah Hartley

Dr Michel Lecendreux

Pr Stéphanie Mazza

Dr Xuan Lan Nguyen

Dr Sylvie Royant-Parola

Pr Carmen Schroeder

Pr François TestuStress evacuation

Aletha Solter, Ph. D.

Catherine Guéguen

Isabelle Filliozat

Ils ont apporté Solter

Faber et Mazlis